Notre-Dame de Paris

Cas d’étude pour le projet ANR DEMMEFI.

Partenaires : LMDC, laboratoires I2M à Bordeaux et le LMGC de Montpellier.

L’incendie de Notre-Dame de Paris a provoqué un grand émoi en France et au-delà. Sa reconstruction a été jugée comme prioritaire par le Président de la République Française. La phase de diagnostic post-incendie de la tenue de cet ouvrage emblématique en maçonnerie est donc rapidement devenue un sujet à enjeux. Des modèles non-linéaires de calculs éléments finis (MEF) et éléments discrets (MED) sont développés pour le calcul des maçonneries depuis quelques années déjà. Cependant, ils possèdent chacun leurs avantages et leurs limites pour reproduire le comportement de ce complexe multi-matériaux. Dans le but d’allier les avantages de la MEF et de la MED, le LMDC est partie prenante du projet ANR DEMMEFI : « Évaluation structurale post-incendie des Monuments Historiques, vers une utilisation optimisée de la MEF et de la MED » en partenariat avec les laboratoires I2M (Institut de mécanique et d’ingénierie, membre de l’institut Carnot Arts) à Bordeaux et le LMGC (Laboratoire de mécanique et de génie civil) de Montpellier. Après un couplage numérique des deux méthodes de calculs et une phase expérimentale ayant pour but de renseigner les modèles en termes de caractéristiques des matériaux avant et après incendie, des calculs de la cathédrale Notre-Dame de Paris seront réalisés. Les outils et la méthode développée seront ensuite généralisés à l’évaluation structurale post-incendie des monuments historiques. En parallèle de ce projet de recherche, la Division Transfert de Technologie du LMDC a participé au diagnostic de la cathédrale Notre-Dame de Paris pour l’établissement public (EP), les Architectes en Chef des Monuments Historiques (ACMH) et la maîtrise d’œuvre (MOE) du chantier en réalisant des calculs de structures avant et après incendie en vue d’établir la capacité portante résiduelle de l’ouvrage.

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