DSUP sis

Ductilité des bâtiments à structures superposées en zones sismiques.

Partenaires : Institut Pascal (pilote), CTICM, FCBA et CERIB

Objectifs :

Le but du projet Dsup-SIS est de donner des éléments pour mieux appréhender le comportement et le dimensionnement des bâtiments présentant différentes techniques de construction en élévation dans des zones sismiques. Que ce soient des bâtiments neuf ou des projets de surélévation de bâtiments existants, l’approche actuelle est le plus souvent de poursuivre la structure du ou des premier(s) étage(s) (béton armé ou maçonnerie chaînée) jusqu’au sommet de l’ouvrage et de restreindre la fonction de la construction acier ou bois à la fonction clore, comme illustré en figure 1 pour des bâtiments d’habitation en zone de sismicité 3.

 

Le projet s’est appuyé sur les travaux du projet ABSB pour une approche linéaire, sur les travaux de modélisation de Yann Sousseau un étudiant de Master 2 qui a servi de base pour la campagne d’essais sismiques réalisés sur la table sismique du FCBA  Afin de disposer d’une maquette montable, démontable, modulable, compatible avec les capacités du matériel d’essai, la maquette de la figure 2 a été conçue et dimensionnée. Outre les essais eux-mêmes, une réunion a été menée dans les locaux du FCBA avec une démonstration avec une configuration d’essai.

Résultats :

Pour un séisme donné, dans les configurations où seul l’un des étages de la structure mixte plastifie, on retrouve globalement les coefficients de comportement donnés par les Eurocodes. Dans le cas où chaque niveau plastifie au même niveau de chargement, il semble que la structure dissipe relativement moins d’énergie.

Ce projet a permis de mieux comprendre les phénomènes impliqués dans la dissipation d’énergie dans les structures mixtes et qui sont englobés dans les Eurocodes dans le coefficient de comportement q (coefficient quantifiant la capacité de dissipation d’énergie). Il a permis de confronter les visions des experts issus des différents matériaux de la construction qui calculent et utilisent ce coefficient différemment.

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